vendredi 3 octobre 2014

22 , v'là les poulets ... et la fête de la science !


Dans la famille "mon oiseau est un dinosaure" j'ai demandé l'Aepyornis !



Ce matin, au marché des halles, devant le stand de monsieur et madame Biais, Bill nous annonce officiellement le top départ de la fête de la science à Angoulême !



Les dinosaures ici rôtissent et leur fumet nous invite à quelques réflexes pavloviens...



que nous devons vite réfréner car ...



nous sommes là pour la science !



Et la science est une affaire sérieuse.

Emilie Falk nous dévoile donc le programme du Musée :


Le Musée d’Angoulême s’associe à la Fête de la Science et vous propose de
mettre à l’honneur la paléontologie:

Avec Ronan Allain, maître de conférence et paléontologue au Museum d’Histoire de Paris, nous vous ferons non seulement découvrir les restes fossiles du plus gros oiseau du monde, l’Aepyornis, mais aussi comprendre le métier de paléontologue et partager les dernières trouvailles du site d’Angeac Charente autour des dinosaures.



Mercredi 8octobre à 18h30:

Découverte de restes fossiles d’Aepyornis, associée à une conférence «Le plus grand oiseau du monde »
 Prêt exceptionnel du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.


Jeudi midi 9 octobre à 12h15:

Fouilles 2014 d’Angeac Charente, du nouveau chez les dinos ?

Vendredi 10 matin à 10h et 11h00:

Pour des classes de cycle 3 sur inscription :
Le métier de paléontologue.



Gratuité exceptionnelle dans le cadre de la Fête de la Science !



Aepyornis : l’oiseau géant




Dans un de ses voyages, Simbad le marin, abandonné par ses compagnons sur une île du sud, rencontre l’oiseau-roc, un oiseau géant aux œufs énormes.
Beaucoup d’auteurs ont émis l’hypothèse que cette légende pouvait reposer sur l’existence réelle, durant les temps historiques, d’un oiseau géant dans l’île de Madagascar : l’Aepyornis.
L’exploration de l’île au cours du XIXème siècle a permis la découverte de reste squelettiques de cet oiseau de légende et d’en reconnaître l’anatomie. Geoffroy saint-Hilaire le baptisa Aepyornis maximus en 1851.
Haut de 3m, pesant entre 400 et 500 Kg, l’Aepyornis affectait l’allure d’une autruche robuste. C’était un ratite gigantesque, un oiseau coureur dont les ailes sont atrophiées comme les ratites actuels : autruche, casoar, nandou, émeu et kiwi.
Leurs œufs, longs d’une trentaine de centimètres ont une capacité de 8 litres, soit l’équivalent de 148 œufs de poule.
Cet oiseau endémique à Madagascar, a évolué isolement sur l’île et s’est éteint durant les temps historiques, peut-être jusqu’au XVIIème siècle, victime de la prédation humaine. D’autres ratites de grande taille ont existé sur d’autres îles, c’est le cas des Moa de Nouvelle-Zélande ou des Dromornithidés d’Australie.
Incapables de voler, tous ces oiseaux géants semblent avoir eu le même destin, celui d’espèces éliminées par l’arrivée de l’homme, soit directement par la chasse soit par les conséquences de ses activités sur l’environnement (cultures, incendies, introductions de nouvelles espèces).



Venez découvrir des os fossiles du plus grand oiseau du monde!



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